mercredi 25 mars 2009

parmentier



Hier soir, c'était un parmentier de dinde confite.

En fait, pour faire un parmentier, le mieux est d'utiliser les restes de la veille. Soit un civet de dinde.

Le civet (donc de l'avant veille) :

2 cuisse de dinde moyenne (ou une grosse)
2 carottes
1 oignon
1 bouteille de vin rouge

On désosse nos cuisses. On réserve la chair au frigo et avec les os, on va préparer un petit jus. Pour cela on fait revenir nos os avec les carottes et l'oignon. On mouille à hauteur, et on fait mijoter à feu doux pendant une bonne heure.

On fait revenir nos morceaux de dinde dans un peu d'huile d'olive, on les singe légèrement et on ajoute le vin rouge (environ une demi bouteille) on fait réduire, puis on ajoute du jus à hauteur.

On laisse cuire à feu doux pendant une heure et demi.

Voilà, on accompagne avec une poêlée de champignon de paris avec un peu de poitrine salée et de la ciboulette.

Il nous en reste, et c'est avec ceci que l'on va faire le parmentier. Après une nuit au frigo, notre civet a continuer à compoter. On va le réchauffer à feu très très doux pendant deux heures. Jusqu'à ce que les morceaux s'éffillochent à la cuillère. On réserve à part un peu de sauce.

Pendant ce temps on a préparé une petite purée, pas trop sèche. Avec un emporte pièce, on fait un rond de pâte brisée, on passe au four pour précuire à blanc. Ensuite, sur le rond de pâte et toujours avec l'emporte pièce, on place à moitié le "confit" de dinde, puis de la purée. Quelques fines tranches de parmesan au dessus pour gratiner et on enfourne pendant quelques minutes sous le grill.

On sert accompagné d'un peu de sauce autour. Hop !




samedi 21 mars 2009

vincent

Je ne pensais vraiment pas mettre de photos, disons perso, soit des photos où on voit mes amis ainsi que ma bouille.

Mais, les photos de Vincent sont exceptionnelles, je ne pouvais pas faire autrement et je le remercie énormément. Donc, voilà encore mon pépé, mais également, Eric la toutoune, Romain le gladiateur, Evi la charmeuse et Mio le gros...






C'était une soirée difficile à gérer, 8 adultes, 2 enfants, 1 chiot et 1 risotto. Donc j'étais un peu  débordé et très vite crevé... Toutes mes excuses à tout le monde...

Mais surtout, au chic type, un grand merci pour ces superbes photos... Je veux ton appareil !!!

PS : pas de photos du fils caché de Tinto Brass, car pas de copyright.... pourtant, il est beau...

Bises

saltimboca de poulet

N'en déplaise à ma mère, les saltimboca se font avec de la sauge. A la base, il s'agit juste de fine escalope de veau, du jambon cru et de la sauge, point.


Pour faire autre chose et essayer des idées glanées ça et là, j'ai préparé des saltimboca de poulet. Il faut savoir qu'au même registre que l'estragon, la sauge se marie parfaitement avec le poulet. Alors, oui, ce ne sont pas de vrais saltimboca. En fait c'est même une recette anglaise de cuisine italienne (vous suivez ?). C'est mieux avec du veau, mais bon, c'est quand même pas mal.

Alors pour deux personnes, il nous faut :

2 blancs de poulet
6 tranches de jambons crus
1 bouquet de sauge
100 gr de beurre
1 cc de moutarde
sel et poivre

On prépare un beurre de sauge, soit, avec du beurre ramolli, on ajoute un peu de moutarde, et les feuilles de sauges (allez, disons une dizaine) finement ciselé, on fait son beurre doucement à la fourchette pour ne pas casser la sauge.

Dans chaque blanc que l'on incise légèrement, on fait une mini farce de beurre de sauge (pas beaucoup non plus, juste tapissé). On ferme et on enroule avec le jambon cru, comme une papillote (choisissez un bon jambon cru, quitte à ce que les tranches soient fines, continuez à momifier le poulet).

Et on fait revenir à la poêle, feu vif au début pour saisir le jambon, puis feu doux pour cuire (10mn) ajouter un verre de vin blanc, et faîtes à nouveau réduire à feu vif. C'est prêt.


Ha ben quand même, c'est pas mal. 

dimanche 15 mars 2009

jeudi 5 mars 2009

korokke

Aujourd'hui : les korokke.

littéralement, cela veut dire croquette. C'est une spécialité japonaise dérivée de la cuisine occidentale et donc adaptée au palais japonais. Importé à la fin du 19ème siècle, les korokke ont connus un énorme succès à travers tout l'archipel, il existe même une chanson (de 1917) à sa gloire : Korokke No Uta (la chanson des croquettes) aux paroles joliment désuètes (aujourd'hui des croquettes, demain des croquettes, tout au long de l'année des croquettes...).

Les korokke se consomment comme des snacks, on en trouve très facilement dans tout les combinis, et ils se mangent aussi bien froid que chaud (mais c'est quand même meilleur chaud).

Il existe d'innombrables recettes : Aux crevettes, aux légumes, au porc, etc. Mais la base est toujours la même, il faut des pommes de terre.

Alors, comment on fait ?

J'ai préparé la recette la plus basique. poulet, choux et poireau. Il nous faut donc :

250 gr  de poulet
2 poireaux
1/4 d'un chou blanc
3 belles pommes de terre
2 oeufs
du panko (chapelure japonaise)
de la farine
sel, poivre et du nanami togarashi (si c'est comme ça que ça s'appelle. C'est un mélange d'épices japonaises composé de poivre, piment, sésame noir, gingembre, etc. On le voit souvent sur la table des restos japonais).

On fait bouillir nos pommes de terres jusqu'à ce qu'elles soit cuites, soit à peu près 20 mn, sinon elles prennent l'eau.

Pendant ce temps on émince nos blancs de poireaux et notre chou.

On fait tomber le mélange poireau chou dans un peu de beurre. Lorsque c'est bien tombé, on réserve et on cisèle au ciseaux pour que ce soit très fin.
On hache nos blancs de poulet à la grosse grille.

On écrase nos pommes de terre en purée.

Et une fois que tout est bien refroidi, on mélange tout ça avec un oeuf et les épices.

Les korokke sont plutôt de forme plate et ovale, on forme donc dans la paume de sa main ces galettes, que l'on va passer dans de la farine, puis un oeuf battu et enfin le panko.

Ca ressemble à ça le panko... Ensuite on fait frire nos korokke dans de l'huile jusqu'à ce qu'ils soient bien bruns.


Voilà, on nappe d'un peu de sauce bulldog (c'est leur sauce, sorte de compromis entre la bbq et le ketchup, mais avec un je ne sais quoi d'étrange), et c'est délicieux. Promis.


lundi 2 mars 2009

pépé toujours...

Très difficile à photographier lorsqu'il est éveillé... A croire qu'il le sait et qu'il veut tout saboter...

Bon, la propreté, c'est toujours pas ça... Les nuits, vers 5h, il pleure un peu...


Mais, il est toujours aussi gentil et mignon. Alors le reste...


Par contre, il grandit à vue d'oeil.


Regardez moi ça, si ça ne dort pas comme un pacha...

microwave

Je n'aime pas le micro-onde, surtout pour cuisiner. Déjà, réchauffer, je trouve ça limite, mais alors cuisiner...

Comme il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis, j'ai trouvé chez l'excellente boutique parisienne Komikku, un microwave rice cooker japonais... Pas pu résister, tellement kawaï, et surtout, ça marche... Un riz ferme, pas sec, et qui este chaud... Tout ça cuit en 7mn.

Mais... mais, mais, mais, cette boutique propose quasi tous les jours des nouveautés en provenance du Japon (c'est de là que viennent mes bentos et autres accessoires à bento), donc ceci :

Comment résister, un microwave chips maker !!!

Elles seraient, apparemment croustillantes... De plus pas de cuisson dans l'huile. Depuis, hier, c'est le nouvel indispensable de ma cuisine sans lequel je ne pourrais pas vivre...

A demain matin Komikku !!!

Terrine de lapin


Faire une terrine, c'est pas bien compliqué. Ici, donc, une terrine de lapin. J'en ai réalisé une car j'ai eu la chance de trouver des foies de lapin.

Pour une petite terrine, nous avons : 4 jolies foies de lapin, 2 escalope de lapin (à défaut, 2 cuisses dont on récupérera la chair), 150 gr de gorge de cochon (ou une saucisse de Toulouse, dont on récupérera la farce, mais ne prenez pas de chair à saucisse ou une farce toute prête, car ce sera trop haché, il faut que la saucisse est été préparée au "couteau"), 2 échalotes, de l'alcool (au choix : porto, madère, cognac, armagnac, etc. Ici, c'est du cognac), un oeuf et des épices selon votre goût.

Emincez les échalotes et faîtes les suer dans un peu de beurre. Les échalotes ne doivent pas colorer. Réservez. Pendant ce temps, on hache au couteau (pas au mixeur !) finement notre chair de lapin, nos foies et notre gorge. On mélange dans un cul de poule avec l'oeuf et les échalotes refroidies.

Selon votre goût, ajoutez l'alcool et les épices. Il ne faut pas hésiter à souvent goûter la farce. Ici, il y a à peu prés 15 cl de cognac, du sel, du poivre noir, du poivre noir et un peu de piment d'espélette avec un tout petit peu de thym. On mélange bien et on tasse la préparation dans une terrine adapté (avec couvercle...)

Une branche de romarin au dessus, et on fait cuire au four chauffé à 180 au bain marie, pendant une heure.

On laisse refroidir, et on consommera la terrine à partir du lendemain.



Voilà, avec un peu de pain grillé, quelques cornichons. Un super déjeuner de dimanche midi.

Bientôt, la publication de mes bentos...