mercredi 30 juillet 2008

ponyo

Que ce soit à la télévision, dans la rue, dans les magasins, le matraquage sur Ponyo on the cliff by the sea était énorme à Tokyo, et il était assez difficile d'ignorer sa sortie en salle.

Par contre, ce qui était étonnant, c'était la quasi absence de produits dérivés. Pourtant le Studio Ghibli et Miyazaki sont aussi connu pour leur côté mercantile.

Miyazaki au japon c'est un trésor national. Ces films explosent toujours le box office et de la même façon que Disney, le merchandising est monstrueux. Certes tout ces petits goodies (pas d'action figures évidemment...) sont adorable et c'est dur de ne pas craquer pour une lunch box de Totoro ou une porte clef de Laputa.

En général, ce sont, disons, des goodies sérieux, entendez dans le sens luxueux. Et là... rien sur Ponyo... une fois j'ai vu une petite peluche, quelques autocollants... et la B.O...

Mais pas d'artbook... J'ai même cru que Miyazaki pour son nouveau film ne voulait pas de produits dérivés (ce qui, connaissant le bonhomme et ses caprices, ne serait pas étonnant...).

En même temps, au vu de la politique marketing de Ghibli c'était assez improbable...

Et voilà la bonne nouvelle, l'art book de Ponyo sort le 2 août.

Alors même si Miyazaki nous énerve parfois... par son côté précieux, voire chichiteux... et cet aspect de sa personne, donneur de leçon, moralisateur, assez agaçant... Je suis certain que ce doit encore être un très très bel objet.

A bon entendeur...

mardi 29 juillet 2008

yokaï

c'est toujours pareil... on se prend de passion pour quelque chose, et trois jours plus tard, c'est un tout autre sujet qui prend le dessus...
Avant mon séjour, j'étais revoltech... là-bas, ce fût les yokaï... et particulièrement Shigeru Mizuki. Un peu normal, vu que je ne connais que lui comme mangaka qui traite vraiment du sujet (même si j'aime beaucoup le cortège des 100 démons...entres autres...).

Donc j'ai réussi à me procurer trois super art book sur Mizuki, ainsi que quelques Gashapon et DVD (Kitaro et Mushishi, les films live ainsi que Yokaï Daisenso, un film de 1968 que je rechrechais depuis longtemps...)
De retour en France, j'ai un peu cherché ce qui existait et je suis tombé sur ce bouquin que j'ai hâte de posséder.

Donc il est dispo en précommande sur Amazon. L'auteur Matt Alt avait déjà fait le petit bouquin très mignon : Hello, Please! Very Helpful Super Kawaii Characters from Japan.

Son nouveau Yokaï Attack ! a l'air d'être un supplément assez cool au génial et indispensable dictionnaire des Yokaï paru en 2 tomes chez Pika.

C'était la bonne nouvelle de la journée.

dimanche 27 juillet 2008

samedi 26 juillet 2008

mio kebab

Inavouable... mais délicieux...
Une petite recette inspirée du sympathique livre de Philippe Conticini "Concentrés de Délices", voici une recette de kebab maison.
Il faut un reste d'épaule d'agneau, un pain pita, du Caprice des Dieux, de la menthe et coriandre fraîche, du citron vert et une sauce tomate déjà prête (maison ou autre. ici, c'est une sauce tomate à la rabiatta).

On découpe notre viande. on la sale et poivre généreusement.


On la fait revenir dans une poêle avec la moitié de la coriandre et le jus d'un citron vert.

Ensuite on confectionne nos sandwiches. Dans le pain pita ouvert, on étale un peu de sauce tomate, on met la viande, quelques feuilles de menthe et le reste de coriandre non cuite. au dessus, le Caprice des Dieux coupé en tranches. On enfourne à 200 degrés, pendant 2, 3 minutes, le temps que le fromage fonde (il faut un peu humidifier à la main le pain, pour ne pas qu'il craquelle).
Voilà...

C'est super bon et préparé en 10 mn...

miam

city 01












mercredi 23 juillet 2008

pesto

Bon, d'accord, une semaine à Tokyo, c'est pas long, mais c'est normal qu'on ai pas envie tout de suite d'un okonomiyaki...
Donc, pour retrouver un peu mes saveurs meditéranéennes. j'ai fait un plat des pâtes au pistou. Rien de plus simple.
Alors du bon basilic frais.

De l'ail, du parmesan et des pignons de pins.


et une bonne huile d'olive vierge.

Dan un mortier (surtout pas de mixeur !) on pilonne d'abord l'ail, les pignons et le parmesan avec un peu d'huile d'olive. Puis on ajoute au fur et à mesure des feuilles de basilic.

et on obtient une jolie pommade comme ça, à laquelle on induit de l'huile au fur et à mesure pour obtenir la consistance souhaitée.

On fait cuire nos linguini al dente, on laisse refroidir les pâtes 3 minutes (pour que le basilic ne cuise pas), et on mélange.


Enfin on ajoute quelques tomates cerises pour la couleur.

oishiiiiiii

Plutôt que de raconter jour par jour, je préfère aborder les choses par thème pour donner quelques impressions.

Et pour ce premier vrai post, la nourriture…

D’abord il faut dire que le plein été à Tokyo est quasi tropical. Une moyenne de 38 degrés. Donc on boit enormement…

Les Tokyoïtes boivent donc beaucoup et tout le temps. Ils ont des milliers de boissons disponibles à peu près partout.
Tous les 100 mètres on trouve un distributeur où que l’on soit. Outre les softs que l’on connaît (Coca, Fanta, Tropicana, Dr pepper, Moutain Dew, Canada Dry et toutes les eaux minérales françaises), ils consomment beaucoup d’eau parfumé ou sur vitaminé, type Gatorade, ainsi que du café glacé (ils en sont fan) et, bien évidemment, toutes sortes de thés glacés. A noter que Kirin, la marque connue chez nous pour la bière, a le quasi monopole de tous ces softs.

Mais, ils adorent aussi des jus de fruits qui sont entre le smoothie et le granité. Mes préferés là -bas étaient à la grenade et à la pêche blanche. Ce sont de vrais fruits mixés, pas de rajout, et un vrai goût fabuleux de pêches blanches.


Même, s’il fait très très chaud, il ne mangent pas pour autant de petites salades légères type méditéranéenne, soit des trucs frais. Non, non…

A part les sobas froides, qui sont vraiment leur plat de l’été, le reste est pareil qu’en toutes saisons.

Il faut savoir qu’il n’y a pas d’heure pour manger. En général, c’est vraiment quand on a faim et ce sont toujours de petites quantités. Il n’est pas rare de faire donc 4 ou 5 collations par jour.
D’ailleurs les restaurant ouvrent, en général de 11h a 17h, ou de 17h a 21h voire de 17h a 9h du mat…



Les restaurant ont d’ailleurs chacun leurs spécialités. Un ne fera que de l’anguille (anguille à laquelle ils vouent un véritable culte), et donc se retrouver dans un resto qui propose quinze sortes d’anguilles caramélisées sur un bento de riz… le choix est difficile.



Dans le rayon des classiques, il y a bien sur les sushis (sashimis et maki compris). Il faut bien distinguer qu’ils ont toutes les qualités de sushis, non pas dans la fraîcheur qui est fabuleuse, mais bien dans la qualité du poisson.

Par exemple, le bouis bouis populaire dans un quartier résidentiel avec les sushis tournant et le happy hour donne des sushis, certes délicieux, mais comparable aux notre (du moins les très bons de chez nous). Par contre, dés que c’est un peu plus haut de gamme, il n y a, très sincèrement, aucune comparaison.


Déjà il y a très peu de riz, le poisson prime. Ensuite selon le sushi, le riz aura certaine variante, plus ou moins de wasabi, un peu de ciboule, un filet de citron… Enfin, tout comme le wasabi n’est pas proposé à table (il est déjà incorporé au riz), la sauce soja non plus. Le chef sushi passe un coup de pinceau enduit de sauce soja sur le poisson.


Dans le rayon des remarquables : Le sushi thon gras (en fait c’est la partie grasse du thon très très prise et donc rare), le sushi thon gras mais le poisson est à peine grillé (aller-retour au BBQ), le sushi sardine (j’aurais pu en manger des tonnes) et le sushi oursin, qui contre toute attente et malgré son coté très fort, très iodé m’a totalement séduit.



Pour les autres classiques japonais, nous avons les tempuras où la subtilité, que je ne connaissais pas, vient du fait qu’il y a très peu de pâte autour et que le légume ou la crevette sont quasi cru. Assez intéressant mais pas génial non plus, au même titre que les sobas froides (qui accompagnent souvent les tempuras).



Les yakitori, finalement pas super pressent, tout comme les gyosai. Je n’en ai pris qu’une fois au rayon traiteur de Takashimaya. Car, tous les grands magasins, spécialement les haut de gammes, proposent tous en sous sol un rayon traiteur assez hallucinant en quantité, variété et raffinement… On a envie de tout goûter.

Hélas, je n’ai pas pu goûter du fameux bœuf de Kobe. Mais, je suis allé dans un BBQ coréen et, c’est une tuerie. Une viande d’un fondant inimaginable… j’ai cru mourir…



Enfin, les ramens… Très souvent un resto, une gargote servant des ramens, ne fait que ça (comme pour les autres spécialités), et il est ouvert 24h sur 24. En fait c’est un peu comme nos kebab, l’équivalent de la fringale de nuit. A part que, là aussi, ça laisse tous les ramen que j’ai pu goûter en France sur le carreau.


Déjà, l’échoppe en elle-même, c’est génial. Ca fait très période Edo et pourtant il y a un coté Ghost in the Shell. A l’extérieur, une sorte de distributeur avec la photo des différents sortes de ramen qu’il propose (c’est la même base de bouillon, ensuite ce sont les ingrédients qui différent. Donc chaque resto de ramen a son propre bouillon unique). On insère les sous (autour de 1000 Yens) et on récupère un ticket. On entre, l’hôtesse nous accueille, nous place et récupère la moitie du ticket. On attend une dizaine de minutes et l’énorme bol fumant arrive… c’est délicieux !!! Pâte ultra fraîche, œuf parfaitement mollet, viande de porcs fondantes…. Oishiiiiiii



Donc en général voila comment se composait une de mes journées :
Un petit truc entre 7h et 9h, soit une sorte de petit burger type Mc Muffin, mais avec pleins de variantes, dont il raffole.
Vers 11h quelques sushis. 16h des petits trucs achetés dans un combi (le combi, abréviation de convenient store, est un magasin ouvert 24h sur 24. Une sorte d’épicier qui propose de tout, mais surtout de quoi se sustenter) soit des boulettes de riz fourrées ou des tempuras de sardines (j’étais fan !) et vers 19h un bol de ramen.